- Aisleen Tyvalar
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Inscription : 29/10/2017
Grade : Princesse
Age : 26
Aisleen Tyvalar
Dim 29 Oct - 18:10
Aisleen Tyvalar
ft. Meiko de vocaloid
AGE — 25 ans SEXE — F ORIENTATION — Hétérosexuelle CLASSE — Biologiste (feu) METIER — Princesse CAMP — // GRADE — // ARME — Le feu |
physique
Beauté n'est que prémice de Tromperie, un outil à savoir utiliser.
Taille : 1m65
Poids : 56kg
Carrure : svelte
Yeux : Marrons, clairs, expriment sa volonté et sa perspicacité lorsqu'elle ne craint rien, affichent un air innocent et un peu détaché en public.
Cheveux : Courts, coupés aux épaules au plus long, mais en général au carré. Châtains.
Peau : Blanche
Vêtements : Élégants, qui sied à son rang, néanmoins jamais de froufrou, de dentelle, de jupe ou d'ornement inutile. Il faut que ça reste pratique et permette de bouger librement !
Signes distinctifs : Elle possède la stature et la démarche élégante d'une princesse, mais son entraînement secret lui a vite fait comprendre que ce n'était pas toujours la meilleure façon de se déplacer, elle saura faire profil bas. Même si une posture ne se change pas si facilement et qu'un simple moment d'inattention peut suffire à faire revenir le naturel au galop.
caractère
Être une poupée ? Agaçant, mais c'est une bonne couverture !
Princesse. Un vulgaire objet déposé là, laissé vivre pour le bon plaisir des yeux et des besoins de diplomatie. Un outil bon à marier, à enfanter, et à exposer ? Est-ce là vraiment tout ? Un objet, un vulgaire outil. Non, ce n'est pas moi. Ça ne peut pas être moi. Un outil n'a pas de sentiment, un outil ne pense pas de lui-même. Assez ! Cessez donc vos jeux, je ne suis pas un pion pour lequel vous pouvez vous disputer ! Vous pouvez essayer de me manipuler autant que vous le souhaitez. Vous pouvez essayer de me trahir, de m'abandonner, de m'utiliser autant que vous le voulez. N'est-ce pas là l'image d'une bonne princesse que je dois avoir ? Très bien. Je me plierai à cette image. Mais en surface seulement. Appréciez-moi. Approchez-vous de moi. Pensez m'avoir au creux de vos mains. Apprivoisez-moi. Pensez cela, si c'est ce que vous voulez de moi. Mais ce n'est pas moi. Je vous le prouverai. De l'outil, je deviendrai l'artisan. Du pion, je me hisserai au joueur. Vous tous, vous ne deviendrez guère plus que des pions entre mes mains.
Oui, c'est cela. Je me plierai aux normes de la société. Je tisserai des liens avec chacun d'entre vous, petit à petit. Je vous laisserai croire que vous me manipulez, et dans l'ombre, je tirerai les ficelles, je vous amènerai, tous, à penser ce que je souhaite que vous pensez. Trompez-vous, ce n'est pas moi qui suis manipulée. Ce que je fais, je consens à le faire. Parce que ça peut me servir, parce que cela peut m'aider à atteindre mes objectifs. Ceux qui sont manipulés, c'est vous. Mais le moment où vous le remarquerez, il sera déjà trop tard, car je me serais assurée que vous ne puissiez faire marche arrière, peu importe comment. Oui, peu importe. Si je dois menacer de vous tuer, de tuer vos proches, ou si je dois vous torturer, je le ferai. Il n'y a pas à hésiter. L'hésitation ne ferait que marquer ma propre fin. Ou la fin de mes projets.. Et ça, je ne le laisserais jamais arriver. Peu importe ce qu'il doit m'en coûter. Il n'y a qu'une chose que je ne suis pas prête à payer, mais de mes mains je les protégerai. Et si quelqu'un doit encore mourir dans les flammes pour ça, eh bien soit. Si je veux être reine, je n'ai pas le temps de me lamenter sur moi-même. Je me suis déjà salie les mains une fois. Une deuxième ou une troisième n'est rien.
Oui, je les protégerai. Tout particulièrement ce petit soleil à qui j'ai donné vie. Gala, ma chère petite... Je ne les laisserai pas poser un doigt sur toi. Personne. Nul ne te fera de mal, nul ne t'utilisera. Je ne laisserai pas faire ça. Je veillerai à ce que tu puisse grandir normalement, que tu puisse choisir toi-même ta voie. Sans que personne ne t'impose un mariage, sans que personne ne t'impose de rester dans une place bien définie. Tu ne seras pas mêlée aux intrigues de la cour, tant que tu ne souhaite pas y être mêlée. Et si tu souhaite t'y mêler, eh bien. Je t'apprendrai toutes les ficelles, que tu puisse te protéger et faire ce que tu souhaite. Mais il est trop tôt, bien trop tôt pour ça. Tu es encore trop jeune. Profite de tes jeunes années, ma fille. Tant que je le pourrais, je ne laisserais rien t'arriver. Tu es, après tout, ma chère petite fille.
Mes chers frères, vous occupez une place tout aussi importante dans mon cœur. Je tiens à vous et je ne souhaite pas qu'il vous arrive malheur. Aucun de vous ne désire le trône, c'est pouquoi je me battrai encore plus pour l'obtenir. Vous n'avez pas à assumer ces responsabilités si vous ne le désirez, je le ferai à votre place. N'est-ce pas le rôle de l'aînée que de protéger ses cadets ? Je me rappellerai toujours de vos sourires rayonnants, venant me chercher jusque dans le fond du jardin ou de ma chambre. Combien d'heures ai-je passé à vous raconter des histoires ? Je passerais bien encore des heures à le faire. Faites attention à vous, je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose. Je ne peux pas remplacer notre mère, mais même vous ne pourrez pas me reprocher de remplir mon rôle d'aînée !
Mon père, Maelgard. Je t'ai toujours aimé. J'aimais passer du temps avec toi lorsque j'étais plus jeune, lorsque tu trouvais encore du temps pour t'occuper de moi, ta seule fille. Tu m'as appris de nombreuses choses. Tu m'as conté de nombreuses histoires. Tu m'as promis, tu m'as fait voir de nombreuses choses. Et maintenant ? Mes petits frères sont nés, et ont grandis sans encombres. Tu m'as délaissée, mise de côté. Tu as nommé ce petit frère si fragile, si insouciant ton héritier. Es-tu aveugle ? Aucun de tes fils ne désire régner ! Ont-ils les capacités qu'il faut pour régner ? Ont-ils les nerfs assez solides ? Y as-tu seulement pensé ? Non, pas un seul instant. Moi, ton aînée, ta seule et unique fille, suis passée du statut d'héritière potentielle à simple outil, bon à utiliser. Pire, tu n'as jamais reconnu mes capacités ni voulu les reconnaître.. Non, tu as préférer me donner à un homme dont je ne savais rien, que je n'appréciais pas le moins du monde, et me mettre de côté.
Bien sûr, je t'aime toujours, tu reste, après tout, mon seul et unique père. Les souvenirs du temps passé ensemble ne s'effaceront pas si facilement. Mais tu es roi, faut-il vraiment que tu te montre aussi stupide ? Est-ce juste parce que je suis une femme, que je ne puis faire ce qu'un homme peut faire ? Je ne suis pas ton objet, réveille-toi, réfléchis ! Tu veux de moi que je me marie ? Tu veux que je porte les enfants d'un homme que je n'apprécie guère et qui ne rêve que de s'emparer du pouvoir ou de l'influence que je peux lui apporter ? Très bien, je le ferai, mon pauvre père. Est-ce là tout ce à quoi tu es capable de penser ? Les traditions ? N'y a-t-il rien de plus important pour toi que les traditions.. ? Ne peux-tu rien voir d'autre ? Très bien, père.. Je te montrerai.
Je ne veux pas d'une famille comme la tienne, comme la nôtre. J'ai Gala, et ça me suffit. Si un jour je dois me remarier, ce ne sera pas par ta volonté. Je ne souhaite pas que mes enfants vivent à leur tour ce que j'ai vécu, être délaissés, mis dans un coin, sous le simple prétexte du manque de temps, des traditions et des règles. Ce n'est pas ça, une famille. Rien ne sert d'avoir tant d'enfants si tu ne sais t'en occuper. L'amour d'une mère se multiplie pour chacun de ses enfants, mais toi, leur père, es-tu capable d'une telle prouesse ? Le serais-je si le moment vient ? Je ne sais pas.. Et je ne veux pas prendre ce risque. Je ne veux pas faire de mes enfants des personnes qui se sentent délaissées, abandonnées, comme les benjamins et moi l'avons été. Depuis qu'il est né, tu en as toujours eu uniquement pour Rorik. Bien sûr, je ne lui en veux pas, ce n'est pas de sa faute. Je ne t'en veux pas non plus. Je regrette simplement que tu ne sois pas capable de trouver plus de temps pour t'occuper de tes autres enfants.
Est-ce là tout ce que vaut un roi ? Très bien. Je montrai sur le trône. Je prendrai ta place, lorsque tu ne pourras plus la tenir, et je te montrerai. Je te montrerai ô combien tu as tords, combien tu as eu tords. Est-ce que cela te paraît acceptable.. ? Non, en fait, je m'en moque. Je deviendrai reine. Je régnerai sur ce pays. Car c'est là la vocation que je me suis découverte, c'est là ce que je peux et veux faire pour le royaume. Je ne veux pas me contenter de regarder et de pouvoir glisser quelques mots vides lorsqu'on m'y autorise. Ce n'est pas moi. Je suis bien plus que ça ! Cessez donc de me regarder avec ces yeux. Non, en fait, vous pouvez continuer. Regardez-moi avec ces yeux amplis d'ambition et de désir ! Voyez-moi comme un vulgaire objet que vous pouvez utiliser ! Je vous montrerai, tous. Pour le moment, je ne peux peut-être pas grand chose. Mais un jour, vous devrez vous étaler à mes pieds, comme les larves que vous êtes ! Fonctionnaires ? Nobles ? Ce ne sont là que des titres, ignorants ! Vous désirez tant, quand vous êtes si peu. Ne me faites pas rire ! Seule une poignée d'entre vous mérite réellement de se tenir où il se tient.
Mais assez.. Assez de tout cela. Je ne suis pas que ça. Comment le pourrais-je ? Aurais-je réellement eu la force d'apprendre à manier les armes, aurais-je eu la force de me relever après avoir si durement trébuché, pour apprendre à manipuler le feu ? Non, je ne suis pas sans défense, et je refuse de l'être. Ce serait vous laisser trop de liberté sur moi que de l'être, et me boucher trop de possibilités. Oui, pour vous, je resterai la jeune femme sans défense. Mais peu importe quand, pourvu que j'en ai le temps, je travaillerai sur tout ce que je peux qui puisse me servir à me défendre. Ou plutôt je travaillerai sur ce que je peux maîtriser, ce qui peut me rendre plus forte. Je ne faillirai pas. Je n'échouerai une fois que pour pouvoir mieux réussir par la suite. Ou je ne suis plus moi.
Ha... je ne devrais peut-être pas m'emporter autant. Comment ? Non. Je tâcherai de ne montre ni ma peur, ni ma colère, ni ma douleur aux autres. C'est là quelque chose que je dois garder pour moi, que je veux garder pour moi, pour le bien de mes projets, et simplement pour ne pas que cela se retourne contre moi. Peu importe à quel point c'est dur, je garderai mon sang-froid. Si je dois pleurer, si je dois crier, alors je peux le faire autant que je veux. Lorsque je suis seule. Lorsqu'il n'y a personne pour me voir, pour m'entendre. Quoi qu'il arrive, je me dois de rester calme. Ce n'est pas en me perdant dans mes sentiments que je parviendrais à faire quoi que ce soit.
Bien sûr, ce n'est pas pour autant que je me montre impassible. Je n'ai aucune difficulté à montrer ma joie, à exprimer ma colère lorsque je le veux, ou à montrer les dents lorsque quelqu'un de potentiellement indésirable approche d'un peu trop près ma fille. Sourire, rire ou crier n'est pas un problème. Mais si je dois crier de colère, de frustration ou autre, si cela n'apportera rien à ce que je cherche à obtenir, alors je refoulerai mon cri jusqu'à être en mesure de le libérer, sans que cela n'affecte quoi que ce soit. Je me dois d'être calme, et suffisamment patiente. Mais pas trop. Trop n'est de toute façon pas mon fort, je ronge déjà bien assez souvent mon frein pour ça... Ça ne serait que conte-productif. Et inhumain. Je ne cherche pas plus la perfection qu'elle ne m'apportera quelque chose.
J'aime rire, pleurer, jouer, vivre tout simplement. Tout serait peut-être mieux si je pouvais simplement me laisser vivre comme une pauvre petite princesse protégée et manipuler. Mais je ne peux pas penser à cela comme étant vivre. Je veux, de mes propres mains, obtenir ma position, ce que je suis, pouvoir vivre de ce que je fais et non pas de mes privilèges. Bien sûr, je ne compte pas les renier non plus et renier ma famille et ce qu'elle m'apporte. Ce serait juste stupide. Mais je veux devenir reine, et je ne veux pas qu'on dise de moi que je le sois devenue juste grâce à quelques avantages qui m'ont été ou que j'ai accordé. Ai-je vraiment l'air d'être ce genre de personne ? … Oui, si c'est nécessaire, je le ferai, je n'hésiterai peut-être même pas un quart de seconde pour ça. Mais si je dois recourir à de telles extrémité... Disons que ce genre de personne aura.. Une vie écourtée de manière quelque peu brutale. Pensez-vous vraiment pouvoir tout obtenir de moi ? Allons ! Pensez donc cela ! Vous ne serez alors rien de plus que de misérables petites sangsues encore plus affamées de pouvoir que je ne puis l'être ! Pauvres sangsues !
Les bains de foule sont loin d'être ma passion. Ce n'est pas vraiment qu'ils me déplaisent, mais en dehors d'y trouver quelques contacts, y négocier quelques faveurs et empoigner quelques nobles dans ma main, on ne peut pas dire qu'ils m'apportent grand chose. Banquets, bals et autres fêtes ne sont rien de plus que du travail, du travail pour accomplir mon objectif. Quant à me promener en ville, eh bien.. Ça peut toujours être utile pour y récupérer des informations et pour quelques autres tâches pas toujours glorieuses, mais contrairement à mon frère, je ne puis voir cela comme un jeu. Après tout, ces gens sont ceux sur qui je désire régner un jour.
histoire
Méfiez-vous de l'eau qui dort...
Aisleen est née première enfant du couple royal. En tant que telle, elle était la première sur la liste de l'héritage... Du moins, c'était avant la naissance de ses petits frères. Mais ça, elle ne le savait pas, et on s'est bien gardé de le lui dire. N'allez pas croire le contraire, la naissance de ses petits frères furent des événements heureux, de la même façon que tout le temps qu'elle a pu passer à s'occuper d'eux et jouer avec eux. Elle a très vite compris ce qu'était une princesse, plutôt, elle a très vite compris qu'être reine, ce n'était pas quelque chose de tout repos. Elle tenait pour acquis, non pas sa future place en tant que reine, mais son statut d'héritière du trône. Et pour pouvoir par la suite prétendre au titre de reine, elle a mis tout ses efforts dans ses études, et tout ce qu'elle pouvait faire et apprendre d'ailleurs. Mais son aveuglement ne durera pas. Voilà qu'elle eu douze ans, qu'on lui présenta un homme qu'elle ne connaissait pas, et surtout dont elle n'appréciait pas les manières. Son futur mari, voilà qui il était. Ce fut un véritable choc pour elle, si elle fit tout son possible pour garder son impassibilité en apprenant la nouvelle. Alors, voilà tout ? C'était là tout ce qu'elle était ? C'était là tout ce qu'elle allait devenir ? Une simple fille bonne-à-marier, destinée à rester dans l'ombre sans d'autre occupation que de s'occuper de mondanités inutiles ? Il lui fallut un peu de temps pour s'en remettre et retrouver ses marques, mais sa décision était déjà prise depuis longtemps, elle voulait être reine. Et elle ferait tout ce qu'il faut pour y parvenir. Un mari ? Et alors ? Ce n'est qu'un homme. Un simple être humain parmi tant d'autres, insignifiant devant.. La mort.
Aisleen n'eu dès lors qu'une chose en tête. Trouver un moyen de se débarrasser de cet homme, le moment venu. Pour cela, il lui fallait la force de se battre. La force de se battre et de se protéger. Si quelqu'un apprenait qu'elle avait tué son mari, ne serait-ce pas là comme fermer à tout jamais sa porte vers le trône ? Mais elle avait beau essayer tout ce qu'elle voulait, l'art des armes n'était pas fait pour elle.. Bien évidemment, personne ne devait savoir qu'elle savait se battre. Ce serait une preuve de trop pour pouvoir remonter jusqu'à elle. Tant pis, il y avait d'autres voies qu'elle pouvait arpenter. Comme... La magie. La magie de feu, plus précisément. C'était celle qui lui correspondait le plus, celle qu'elle aurait le moins de mal à pratiquer également. Il suffit après tout de la flamme d'une bougie et elle pouvait s'entraîner. Le compromis parfait.
La nouvelle de ses fiançailles fut de près suivie par la mort de sa mère. Ce fut sans doute la période la plus difficile à passer. Elle ne pouvait même pas pleurer de tout son saoule, son père souvent enfermé quelque part dans ses appartements et ses frères loin d'être dans un état meilleur que le sien. Que pouvait-elle faire ? Pleurer ouvertement devant eux ? Non, c'était bien la pire chose à faire. Elle se devait d'être forte, de leur montrer que même sans leur mère, ils pouvaient continuer. Elle dû prendre sur elle sa propre peine, et fit ce qu'elle put pour s'occuper de ses frères et les consoler. Bien sûr, pendant qu'elle s'occupait d'eux, elle arrivait aussi un peu à oublier tout ça, qui lui permettait de tenir le coup. Mais lorsqu'elle se retrouvait seule, eh bien.. C'était une autre histoire. Et puisque s'occuper semblait marcher plutôt efficacement, elle finit par passer plus de temps que de raison sur son entraînement.. Pourvu qu'on la laissait tranquille.
A ses seize ans, elle dû épouser son mari. Elle n'eu d'autre choix, peu importe ce qu'elle avait pu faire. Mais au moins elle était prête, elle avait des armes en main, certes encore un peu immatures et non affûtées, mais elle avait déjà ce qu'il fallait. Et surtout, elle a toujours eu sa tête. Qu'elle utilisa, exploita, et exploitera lorsqu'elle en aura besoin jusqu'à ce qu'elle doive en ramper par terre à force de douleurs et de migraines. Que pouvait-elle faire pour se débarrasser de son mari ? Un seul plan ne serait pas assez pour en assurer la fiabilité. La première chose qu'elle devait faire était de porter l'enfant de cet homme, aussi répugnant et rabaissant que cela puisse être. Plus elle apprenait à le connaître, moins elle parvenait à douter de son choix, sa décision de l'occire. Un homme bon, prêt à prendre soin de sa famille et aider son royaume ? Oui, c'est cela... C'est cela, en surface. Pensez-vous vraiment que les apparences puissent la tromper, elle ? Alors qu'en plus elle devait le côtoyer toute la journée et toute la nuit ? Non. Cet homme ne voyait qu'une seule chose en elle, un objet de pouvoir. Encore un autre. Un de plus qui ne la voyait pas comme un être humain. Eh bien, soit.
Devait-elle en commander l'assassinat ? Non, si l'homme en charge d'exécuter le contrat était attrapé, tout lui retomberait dessus. Ou si l'organisation parlait. Ce serait certes un moyen efficace, mais ce n'était pas quelque chose d'envisageable, sans parler des risques inhérents de la recherche même du contrat. Devait-elle l'empoisonner ? Eh bien, ça pourrait être une solution.. Mais comment se procurer le poison, sans que cela ne se sache ? Un poison fulgurant serait trop voyant, il en fallait un qui tue à petit feu. Et ça laissait des traces. Non, le meilleur moyen serait de... Disons... Qu'il meure dans un regrettable accident. Un accident de chasse par exemple, pas lors d'un entraînement car elle n'en avait pas les moyens pour ça.. Ou en s'occupant des bêtes, tiens. Ou si quelque chose venait à lui tomber dessus. Ce genre de chose.
La princesse chercha et réfléchit pendant tout ce temps aux possibilités qu'elle avait. Tout ce qui pouvait laisser des traces trop voyantes ou trop évidentes, qui laissait trop de failles pour remonter jusqu'à elle furent écartées, une à une. Elle avait encore le temps, le temps de tout préparer méticuleusement. Ce qui ferait le moins de vague, ce qui serait le plus plausible, elle en était convaincue, était un accident. Elle attendrait patiemment. Elle attendrait de tomber enceinte. Et dès lors que sa grossesse fut confirmée, elle se mit à attendre le bon moment. Mais porter un enfant n'est pas sans risques, vous savez.. Elle se devait d'avoir un enfant, tant pour son image, pour ne pas décevoir son père, que pour... Disons, ne pas avoir à épouser quelqu'un d'autre de si tôt.
Elle dû attendre de voir comment sa grossesse se déroulait. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre l'enfant. Mais elle se retrouva dans l'incapacité d'agir pendant un temps, à cause de son ventre devenu bien encombrant... Il n'y eu de toute façon pas réellement d'occasion d'agir. Elle saurait faire preuve de patience. Et puis, un jour, elle mit au monde ce petit être si fragile, Gala. Ce fut un genre de révélation pour elle, de nombreuses choses s'éclaircirent petit à petit. Mais il n'en restait pas moins qu'elle désirait toujours aussi ardemment qu'elle haïssait silencieusement son mari le trône. Bientôt viendrait l'occasion. Elle se mit à les guetter, toutes. Elle n'en laisserait aucune filer. L'idéal serait quelque chose comme un jour couvert, où le temps est lourd. Où les choses s'enflamment facilement... Il suffirait alors de s'assurer que l'homme soit dans un endroit désert... où quelque chose puisse s'enflammer facilement. Et qu'il se retrouve malencontreusement bloqué dans les flammes. Et s'il survivait, eh bien, ses blessures ne seraient pas légères. Il lui suffirait alors d'ingérer quelque chose de nocif pour mettre fin silencieusement à sa vie. Ou s'assurer que les médecins ne fassent correctement leur travail.
Une nuit d'orage lui donna l'occasion idéal. Le bambin effrayé par la foudre, l'excuse parfaite pour être réveillée. Et observer les alentours. Quoi de plus facile, alors, que de prétendre apercevoir de la fumée provenant des écuries et d'envoyer son mari voir ? Elle attendit que l'homme parte, déposa le bébé dans sons berceau et s'éclipsa silencieusement de ses appartements, gagnant de vitesse sur l'homme à rejoindre les écuries. Il lui fallait agir rapidement. Une torche, rien de plus simple. Une torche lancée dans une botte de foin, pendant que personne n'était là, pendant que personne ne regardait. Il lui suffirait alors de se placer en retrait, d'attendre que l'homme pénètre dans les écuries. Il ne serait pas le seul, bien sûr, mais.. Peu importe. Aisleen fit en sorte que l'incendie prenne et se propage rapidement. Que les chevaux paniquent, qu'il ne soit pas si facile de les faire sortir. Bien sûr, si les chevaux pouvaient s'en sortir, ce serait mieux. Sinon.. Eh bien. Ce serait une perte regrettable.
Mais elle ne pouvait pas non plus rester là trop longtemps. Dès que le feu fut suffisamment prit, qu'il soit inutile d'essayer de le contrer, dès que les hommes essayèrent, probablement à moitié aussi paniqué qu'eux, de libérer les chevaux, elle prit le chemin inverse, prenant grand soin de rester dans les ombres. Personne ne devait la voir. Pas de ce côté-ci des écuries... Elle regagna sa chambre, innocente. Et elle s'occupa de sa fille, tranquillement, attendant qu'on lui porte les nouvelles qui devaient la dévaster extérieurement, et la réjouir intérieurement. La suite serait son jeu d'acteur. Mais n'était-ce pas pareil que d'apprendre et d'appliquer l'étiquette, jouer un rôle ? Elle s'en sortirait à merveille. Quelle tragédie que la perte d'un mari. Mais elle aurait désormais plus de liberté, plus de temps, un plus large champ d'action. Et il lui fallait d'ores et déjà réfléchir à la suite.
Et puis, un jour, un homme est arrivé au château. Un certain Loki. Très vite, son père en fit son conseiller. S'il a du mal à diriger le royaume, pourquoi n'a-t-il pas fait appel à elle ? Elle en a les capacités. Encore son étroitesse regrettable d'esprit. Peu importe, elle ne pourrait pas changer ça de si tôt... Loki est un homme, et elle l'utiliserait comme elle avait utilisé le précédent. Il était conseiller ? Soit. Alors il était le mieux placé pour l'aider dans ses projets... Qu'il le veuille, ou non. Peu importe les méthodes qu'elle devait employer. Elle avait déjà du sang sur les mains, alors un peu plus ou un peu moins, qu'est-ce que ça signifierait ? Mais cet homme, pour le moment, lui était plus utile en main. Il finirait par l'aider. Ou il se soumettrait. Pour elle, il n'y avait pas d'autre option possible. Bien sûr, s'il se contentait de finir par se faire manipuler ou à l'aider de bon cœur, ça lui irait de la même façon. Elle n'est pas un démon après tout, tout juste une petite princesse.
relations
La diplomatie n'est autre que l'art de manipuler en se faisant croire manipulée. Non ?
raiksos Le camp sous le contrôle de son père, peut-être un jour sous le sien. Pourvu qu'ils soient fidèles, elle continuera de les soutenir. Qu'ils montrent signe de ne plus être utile ou qu'ils deviennent gênants.. Elle ne les connait pas tous personnellement. | rakennus Un camp au même titre que les autres. S'il peut être utile tant mieux, s'il devient gênant, elle prendra les décisions qui s'impose. | frilägen Des stratèges ? Ce n'est pas une si mauvaise idée que ça. Dommage que les relations soient tendues.. Ce serait une bonne idée d'apaiser tout ça. En tout cas elle préférerait éviter de se frotter à eux. |
civils Les civils, son peuple, ceux qu'elle veut gouverner et qu'elle gouvernera sans doute un jour. Des gens biens, des gens qui le sont moins. Des nobles corrompus ou moins, sa précieuse famille aussi. Elle les apprécie, mais saura se montrer ferme. Ce n'est pas non plus une vérité absolue. | nomades Les voyageurs, ceux qui peuvent apporter bien des choses. Elle s'en méfie un peu car elle sait qu'ils pourraient lui être fatal. Mais elle sait également les apprécier à leur juste valeur, n'est-ce pas eux qui vont pouvoir porter de quoi pousser le royaume vers l'avant ? |
Fougy
Oubliez moi, je suis partie chercher Chaos, il a encore foutu la merde partout.
AGE — 20 ans j'crois bien GENRE — Inconnu au bataillon chef, j'aviserai le moment venu ! UNE QUESTION ? — Oui ! Euh... Non, en fait je sais pas. Je demanderai le jour où ça me vient à l'esprit ! D’OÙ NOUS CONNAIS-TU ? — Demandez à Rorik, il m'a dit « Viens on va rp ! » et je suis venue... LE MOT DE LA FIN — Hum... Chocolat ? Yeux ? Ah non je sais ! Othala ! |
- Loki
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Inscription : 11/07/2013
Re: Aisleen Tyvalar
Lun 30 Oct - 0:21
Hej !
Et bienvenue officiellement ~
Un très joli "début" de fiche, très agréable à lire, très complet. Je n'ai honnêtement rien à redire dessus ! Il y aura éventuellement quelques petites fautes à corriger ici et là, rien de méchant, une faute de frappe ou deux. Mais rien qui gêne, donc rien d'urgent.
Tout est bon pour moi, du coup. Il restera donc juste le détail de la mère, si tu veux le mentionner dans ton histoire. En effet, mea culpa, j'ai fait une erreur dans la chronologie ! La mère des enfants Tyvalar serait plutôt morte aux alentours des 5-6 ans des jumeaux.
Voilà voilà, ce sera donc tout. Fais-moi signe quand tu auras tout fignolé (ou même s'il n'y a rien d'autre à fignoler) comme ça je passe officiellement te valider !
À très vite !
(P.S : oui. Oui j'ai tout lu. Bizous.)
- Invité
Re: Aisleen Tyvalar
Lun 30 Oct - 21:15
Bienvenue, Princesse !
Bon courage pour la suite de ta fiche ~
- Loki
- Messages : 280
Inscription : 11/07/2013
Re: Aisleen Tyvalar
Mar 31 Oct - 13:19
félicitations
« à l'aventure compagnons »
Te voilà désormais validé(e) ! Et un 31 octobre, si c'est pas magnifique tout ça (profites-en) (va faire peur au monde /vlan/). Tu vas donc pouvoir... hanter les couloirs du domaine royal ? Faire chanter quelques nobles, ici et là, préparer tes petits complots et voir si l'attache du luminaire va céder... Tout un programme.
Afin de t'aider à te lancer dans le grand bain de l'aventure, voici quelques liens utiles
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A très bientôt dans nos contrées !
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